Communiqué commun aux Ingénieurs des Travaux Publics de l’Etat, aux Ingénieurs de l’Agriculture et de l’Environnement, aux Ingénieurs des Travaux de la Météorologie et aux Ingénieurs des Travaux Géographiques et Cartographiques de l’Etat
Le SNITPECT-FO avait dénoncé, depuis longtemps déjà, ce projet non concerté, sans ambition, objectifs, et sans moyens. L’ensemble des organisations représentatives partagent maintenant notre point de vue. Ensemble, nous sommes plus forts pour contester cette vision bureaucratique, uniquement axée sur la gestion des « trous d’organigramme » et sur la baisse continue des moyens et des personnels. Nous avons, le 27 janvier, montré avec éclat à l’administration ce que nous pensions du dossier. Un communiqué avait suivi, ce que l’administration avait analysé comme « une certaine réticence » envers le projet de fusion.
Le futur corps de 10 000 ingénieurs, pour l’administration, n’est pas un outil affuté pour répondre à un enjeu national et porter une politique publique prioritaire, mais uniquement un réservoir à ETP, qui servira à répondre aux baisses dogmatiques d’effectifs réclamées par la RGPP, et à gérer la pénurie en déplaçant les « pions-etp-ingénieurs » d’un poste à un autre.
Nous devons également nous inquiéter pour le devenir de nos écoles, à l’heure où la Fonction Publique affirme publiquement que le programme de fusion de corps sera suivi de fusions d’écoles, et de diminution des durées de scolarité. Nous exigeons le maintien de l’ENTPE délivrant un diplôme d’ingénieur reconnu par la commission des titres.
Nous ne pouvons accepter ce futur programmé. C’est pourquoi je t’encourage, à l’instar des camarades du Lot (voir leur motion ci-contre à gauche), à transformer « la certaine réticence » en « grosse colère » et à lancer des actions locales de protestation, en lien avec nos camarades de l’IGN, de Météo-France et du MAAPRAT.
N’oublions pas la phrase prononcée lors d’un colloque au Conseil d’Etat : » la RGPP ? les agents sont contents, la preuve ils ne disent rien ».
Faisons en sorte qu’on n’entende pas la même chose sur le dossier fusion ! »
Télécharger le communiqué commun ci-contre à gauche