Contre la déconcentration du recrutement des Ingénieurs territoriaux

L’AITF intervient auprès des parlementaires pour tenter de contrer l’orientation du projet de loi FPT d’organiser le recrutement des Ingénieurs Territoriaux (autres qu’Ingénieurs en Chef) au niveau local (par les Centres de Gestion et non plus par le CNFPT). Le SNITPECT soutient totalement cette action et l’argumentaire développé par nos collègues de l’AITF.

Cette déconcentration du recrutement n’est pas sans conséquence pour nos chantiers revendicatifs communs (statut homologue, ouverture de l’ENTPE à la FPT,…) et doit nous rappeler que cette déconcentration reste toujours à l’ordre du jour côté Etat !
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Argumentaire contre la déconcentration du recrutement des Ingénieurs territoriaux
_ Par Christian BOSSE, président de l’AITF
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_ Dans sa sagesse, lors de sa première lecture de la Loi FPT, l’Assemblée Nationale avait ôté le cadre d’emploi des ingénieurs territoriaux de la liste des cadres d’emplois dont la sélection serait effectuée à un niveau local (départemental ou régional conventionné).
Les tenants d’une analyse strictement institutionnelle de la Loi ont conduit les Sénateurs à revenir sur cette mesure en la transformant en demi-mesure, par maintien du recrutement national pour les seuls ingénieurs en chef.
_ Cet amendement, proposé par la commission des Lois repose sur un seul argument qui relève d’une simplification extrême de la construction statutaire de la FPT : la volonté de parallélisme entre filière technique et filière administrative.
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_ Cet argument ne résiste pas un instant à l’analyse :
– Il crée le faux semblant d’un parallélisme législatif, alors qu’il n’existe aucun parallélisme réglementaire, puisque face aux deux cadres d’emplois de la filière administrative (attachés et administrateurs), il n’existe qu’un cadre d’emploi de la filière technique. Le DGCL nous a bien promis en juin 2005 à REIMS puis en juin 2006 à MONTPELLIER une réforme de la filière technique, … sans effet à ce jour.
_ Le vote de l’amendement sénatorial crée donc une incohérence entre législatif et réglementaire.

– Sous couvert de parallélisme, il renforce in fine l’inégalité entre filières. En effet, les ingénieurs en chef, dont le recrutement resterait national au nom de l’égalité entre filières ne bénéficient toujours pas d’une formation initiale comme les administrateurs ou les conservateurs.

– Il néglige le fait que les conditions et processus même de recrutement sont fondamentalement différents entre les deux filières.

-* Le niveau d’études exigé pour se présenter au concours est différent : il s’agit d’une licence (bac+3) pour le concours d’attaché, d’un diplôme de niveau bac+5 pour le concours d’ingénieur. Sa vérification est donc essentielle.

-* Les épreuves du concours externe d’attaché permettent de vérifier au moins le niveau de connaissances des candidats dans les matières qu’ils auront à traiter (Droit Public, Finances, …) alors que celles du concours d’ingénieurs se bornent à mesurer les capacités de mise en œuvre ( note de synthèse ou étude de dossier), présumant la possession des connaissances par le niveau du diplôme.

-* Il en résulte une importance essentielle pour la sélection des ingénieurs, de vérification préalable du niveau et du caractère scientifique et technique du diplôme pour éviter les dérives constatées il y a quelques années à la suite d’une imprécision réglementaire (sélection au concours d’ingénieurs d’un grand nombre de non ingénieurs qui ont évidement alimenté les rangs des reçus/collés)

_ L’argument simpliste du parallélisme ne tient donc pas face au constat d’inexistence de ce parallélisme et à la dangerosité de la mesure pour tous les employeurs territoriaux d’ingénieurs.
On se retrouve en fait dans la situation d’un architecte qui créerait une porte au premier étage au motif qu’il y en a une au rez-de-chaussée, … sans se préoccuper de ce sur quoi débouche cette porte !
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_ Au fond, si
– l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France,
– l’Association des Directeurs de Services Techniques Départementaux,
– le Syndicat National des Ingénieurs des Travaux Publics de l’Etat

se retrouvent fondamentalement opposés à cet amendement, c’est qu’il en va, à terme, de l’indépendance de l’expertise technique au service de la maîtrise d’ouvrage publique dans notre pays.
_ L’enjeu dépasse, et de loin, les intérêts corporatistes et institutionnels.
_ Il s’agit de savoir si la Représentation Nationale se veut garante de la pérennité de la présence, aux côtés des élus en terme d’investissement, de délivrance et de gestion des services Publics, d’ingénieurs territoriaux dont le niveau soit indiscutablement équivalent à celui de leurs homologues travaillant dans les sociétés prestataires.
_ Tout particulièrement dans les processus de décentralisation, la question de la capacité d’expertise au service direct des élus (et ce quels que soient les modes de gestion retenus) est essentielle. Elle l’est pour les collectivités elles-mêmes. Elle l’est aussi pour les grandes entreprises françaises qui affirment leur besoin d’une base nationale indiscutable pour continuer à se développer à l’exportation : ce n’est pas pour rien que l’USIRF (syndicat des entreprises de l’industrie routière française) rappelle à chaque occasion ce besoin.
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_ Face à ces enjeux, l’AITF souhaite que l’on n’utilise plus l’argument simpliste du parallélisme pour régler à court terme quelques différents corporatistes ou institutionnels, dont l’AITF n’est pas à l’origine, son principal objectif restant la défense d’une expertise technique territoriale performante dans un souci d’intérêt collectif qui n’est plus à démontrer.
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_ A télécharger ci-contre à gauche :
_ Le courrier de l’AITF aux députés et sénateurs

Décrets modifiant le cadre d’emploi des ingénieurs territoriaux

2 décrets du 22 décembre 2006 parus au JO du 29 décembre, modifient le cadre d’emploi des Ingénieurs territoriaux. Textes à télécharger ci-contre à gauche :
– Décret n° 2006-1695 du 22 décembre 2006 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux cadres d’emplois des fonctionnaires de la catégorie A de la fonction publique territoriale (conditions de reclassement de B en A ; conditions de prise en compte des périodes d’activité hors fonction publique)
– Décret n° 2006-1696 du 22 décembre 2006 modifiant certains statuts particuliers de cadres d’emplois des fonctionnaires de la catégorie A de la fonction publique territoriale (suppression de limites d’âge ; liste d’aptitude)

Première réunion officielle du CSST

Après une réunion officieuse le 23 octobre 2006, le CSST se réunissait le 15 décembre. Etait, entre autres, à l’ordre du jour le projet de note d’orientation stratégique pour le RST qui doit être signé par le ministre en février 2007 et qui a déjà fait l’objet de trois réunions en novembre et décembre entre la DRAST et les organisations syndicales. Pourtant, beaucoup reste à faire pour répondre aux attentes et revendications des ITPE, portées par le SNITPECT. Une réunion préfiguratrice à l’instauration du CSST s’est déroulée le 23/10/06. Nous avions rendu compte des premiers débats (voir l’article).

_ Plusieurs éléments sont à rappeler :
-* transformer le Conseil Central des CETE en une instance de pilotage stratégique globale type CC RST est une revendication du SNITPECT datant de juillet 2004 (dernier CC CETE) et que nous avons reprise et développée depuis : c’est aujourd’hui chose faite ;
-* en septembre 2006, nous avons réagi par écrit de façon immédiate sur le premier projet d’arrêté fixant le CSST que nous trouvions trop réducteur : nous avons obtenu que le STAC, le CETU, le STRMTG, l’ENPC et l’ENTPE soient membres de ce Conseil (en plus des autres déjà prévus) et que chaque organisations syndicales puissent disposer de 3 titulaires et 3 suppléants (contre 2/2 prévus dans la première version). C’est une bonne chose, notamment d’avoir obtenu d’accrocher l’ENTPE (dont les liens avec le RST sont à développer) et le STAC (avenir de la compétence du secteur aérien suite à l’audit Copé de début 2006 et à la suppression de 2 SSBA sur 3) à ce Conseil ;
-* dans le même esprit, nous revendiquons que ce CSST soit ouvert à tous les directeurs de CETE.

_ Ces avancées sont le fruit de notre mobilisation permanente depuis avril 2006 pour l’avenir du RST et la réussite de notre Assemblée Générale extraordinaire des sections du RST, au CETE de Lyon le 31 août 2006, a joué un rôle déterminant.

_ Depuis le 23/10/06, une concertation importante a eu lieu sous le pilotage de la DRAST. Le SNITPECT a pris une part importante dans cette réflexion qui a permis d’aboutir à un ensemble de 11 fiches donnant un cadrage pour la future stratégie du RST. Par ailleurs, nous avons adressé à la DRAST et au SG du MTETM une synthèse de nos revendications et propositions par courriel le 8 décembre 2006 en prévision du CSST. Quatre réunions ont déjà eu lieu et une cinquième est programmée le 8 janvier 2007.

_ A ce stade, une part importante de nos positions est reprise par l’administration au sein de cet ensemble de fiches sur le RST. Mais de nombreuses étapes restent à franchir, qui réclament de rester vigilants : filtre des D Programmes et RBOP, arbitrages du SG, prise en compte des conclusions de la réunion avec les élus du 31 janvier 2007…

_ De plus, l’approche de l’administration du MTETM concernant l’ouverture du RST aux collectivités locales demeure trop timorée et trop restreinte (uniquement au domaine routier et selon une vision minimaliste qui la limite de fait à une simple consultation). Il serait inacceptable que les collectivités soient privées, pour l’exercice de toutes les compétences que l’Etat leur transfère, des moyens d’expertise et de contrôle que celui-ci avait constitués pour son propre compte lorsqu’il détenait les mêmes compétences. Il s’agit d’une dette de l’Etat vis-à-vis de ces dernières dans le cadre du deuxième acte de la décentralisation.

_ Aussi, nous attendons du CSST qu’il imagine les modes d’accès des collectivités à tous les champs du RST en dehors du cadre de la concurrence, afin de bâtir une structure partagée de recherche, d’expertise et d’ingénierie au service de l’ensemble des maîtres d’ouvrages publics.

_ Nous avons proposé en conséquence :
-* que l’Etat se donne enfin les moyens de permettre une expression organisée des besoins des collectivités territoriales vis à vis du RST, et qu’il se dote de la capacité de les entendre : à terme, ce CSST, ouvert aux collectivités territoriales, doit participer à ce rôle. La conférence MTETM – représentants élus et techniques de Collectivités prévue le 31 janvier 2007 ne saurait suffire pour cela.
-* une réflexion sans a priori sur l’ensemble des possibilités juridiques de donner une place concrète aux collectivités locales tant dans la gouvernance que dans les productions du RST.

_ En parallèle, le bureau d’études Boston Consulting Group (BCG) a été mandaté par l’administration afin de bâtir un diagnostic sur le RST et sur son positionnement vu de « l’extérieur » du MTETM. Une première présentation succincte nous a été communiquée lors du CSST du 15/12/06. Nous avons réagi « à chaud » en séance sur son approche tronquée par une analyse partisane de l’ingénierie privée (remplie de contradictions) et par l’absence d’enquête auprès des collectivités. A notre demande, le président du CSST s’est engagé à nous communiquer le bilan complet de BCG sur lequel nous pourrons réagir de façon plus complète, par écrit.

_ Un débat sur ce diagnostic de BCG (loin d’être partagé à ce stade, vu ce que l’on nous en a présenté) et surtout l’ensemble des fiches issues de la concertation entre la DRAST et les organisations syndicales doivent permettre à l’administration d’élaborer un document d’orientations stratégiques pour le RST qui sera présenté lors du CTPM du 1er février 2007 pour validation par le Ministre. Le SNITPECT s’investi sans relâche dans ce travail, que nous avons réussi à initier au sein du ministère par notre mobilisation et nos actions depuis avril 2006.

_ Concernant enfin la question cruciale des effectifs et des moyens alloués aux services du RST, le président du CSST nous a confirmé en séance le 15/12/06, et sous une pression très forte du SNITPECT, de FO et des autres organisations syndicale, que le premier arbitrage des -0,7% pour les ETP 2007 du RST affectés à la production serait maintenu (malgré les assauts des directions de programmes visant à faire augmenter cette réduction, pourtant déjà trop importante).

_ Nous sommes très fermement intervenus lors du CSST du 15/12/06 afin d’obtenir cette lisibilité sur les chiffres et les sur les effectifs arbitrés pour les services du RST pour l’année 2007. Il est clair que si le RST devait subir une baisse supérieure aux 0,7% annoncés, l’exercice de définition d’une stratégie pour le RST perdrait de facto tout intérêt et avec lui l’instauration du CSST !

_ Par ailleurs, la concertation relative à l’évolution du séniorat et des comités de domaine, que nous réclamons depuis juin 2006, va enfin s’organiser dès le premier semestre 2007. Plusieurs membres de l’administration ont relayé l’urgence d’ouvrir ce débat et l’importance de nos revendications sur le sujet !…

_ Nous restons donc vigilants sur tous ces points. Nous agissons à tous les niveaux et avec détermination pour aboutir à une stratégie en faveur d’un avenir ambitieux du RST.
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_ télécharger la déclaration préliminaire du SNITPECT-FO ci-contre à gauche

Action ISS

L’administration joue sur les coefficients individuels pour minorer les effets des avancées obtenues par les ITPE (principalat, coefficients de grade…). Face à ce scandale, des sections réagissent.Une tendance lourde semble se dessiner dans les services consistant à utiliser les coefficients individuels pour minorer, voire annuler, les effets des avancées obtenues par les ITPE (principalat, réforme des coefficients de grade, etc…). Voir à cet égard la motion ISS du congrès 2006.

_ Le délégué régional de Bretagne a saisi l’IG de sa région pour réclamer la révision du coefficient individuel des IDTPE principaux nouvellement promus, scandaleusement fixé à 0,75!!!

_ Le secrétaire régional du Languedoc-Roussillon écrit à son directeur pour réclamer la révision des coefficients individuels, revus à la baisse, des ITPE ayant bénéficié des nouveaux coefficients de grade.

Ils demandent du même coup la mise en place de réunions de concertation sur les coefficients d’ISS.

Des exemples à suivre…

_ télécharger les courriers ci-contre à gauche

Pour une prime exceptionnelle de fin d’année

Après qu’elle a été accordée à l’Environnement et à l’Agriculture, la FEETS-FO revendique l’attribution de cette prime à l’EquipementLe Premier ministre ayant accordé aux ministères la possibilité d’accorder une prime de fin d’année à leurs agents, l’Environnement, l’Agriculture, la Justice, l’Intérieur, entre autres, sont passés à l’acte. Comme il se doit, l’Equipement se distingue! La FEETS a donc écrit au ministre pour réclamer la mise en place d’une telle prime.

télécharger le courrier ci-contre à gauche

CAP du 14 décembre 2006

A télécharger (ci-contre à gauche) :
– le tableau d’avancement 2007 à ICTPE 2G et 1G, et ICRGS
– le complément au tableau d’avancement à IDTPE au titre du principalat 2007.

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_ A lire aussi : Le compte-rendu des élus à la CAP, En direct de la CAP n°43

Motions du congrès 2006

Les sections du SNITPECT se sont réunies en congrès les 7 et 8 décembre 2006 et ont adopté 8 motions : Résolution générale, Statut des ITPE, Gestion du corps des ITPE, ISS, Ingénierie publique et RST, Fusions de services déconcentrés, Voies navigables et services navigation, ENTPE. Les 8 motions adoptées par le congrès peuvent être téléchargées ci-contre à gauche.

ENTPE demain

– Rapporteurs : Philippe ASPAR et Renaud BALAGUER – Publication : Tribune n°1204 – Novembre 2006 ...


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Corps et groupe des ITPE

Rapporteurs : Marc MEYER et Gilles PAQUIER
Publication : Tribune n°1204 – Novembre 2006

Audit Copé sur les voies navigables

Après le groupe d’échanges du 28 novembre dernier, mais à peine 5 heures avant la fin du Congrès du SNITPECT, le ministre de l’Equipement écrit à la FEETS-FO au sujet de l’étude lancée par VNF sur l’intégration des agents des Services Navigation. Par un courrier du 8 décembre 2006, le ministre de l’Equipement affirme à la FEETS-FO que la question de l’intégration des agents des services navigation sous statut VNF (dont l’étude juridique a été lancée par VNF) « n’est pas à l’ordre du jour » et « ne fait pas partie des objectifs assignés à cet audit ». Il précise également l’avoir rappelé au président de l’établissement (établissement dont la tutelle, rappelons-le, est exercée par le MTETM…).
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_ Des propos que nous pourrions trouver rassurants, mais nous restons vigilants…
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_ Les ITPE, réunis en congrès lorsqu’une copie de ce courrier a été transmise au SNITPECT, ont adopté une motion sur l’avenir du service public de la voie d’eau (bientôt disponible sur notre site).
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Courrier à télécharger ci-contre à gauche.

Un nouveau statut pour l’ENTPE

Après plus de 3 ans de pression continue, mais moins de 24 h après le début du Congrès du SNITPECT, le décret du 7 décembre 2006 érigeant l’ENTPE en EPSCP est enfin publié au Journal officiel !!!Le décret n°2006-1545 du 7 décembre 2006, érigeant l’ENTPE en Établissement Public à caractère Scientifique, Culturel et Professionnel « École extérieure aux universités » à compter du 1er janvier 2007 vient d’être publié au Journal Officiel du 8 décembre 2006 !
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_ Cette évolution statutaire majeure est véritablement historique pour l’ENTPE. Elle est le fruit de notre détermination et de notre pression continue depuis plus de 3 ans !
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_ Il s’agit d’une immense avancée pour l’école, pour son avenir et ainsi pour celui de tout le groupe des ITPE. Avec une réforme pédagogique de grande qualité récemment mise en œuvre, ce nouveau statut ouvre une nouvelle ère pour l’ENTPE, délibérément inter – fonction publique dans sa vocation affirmée à former les ingénieurs du service public de l’aménagement et du développement durables des territoires.
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_ Dans le même temps, nous participons activement aux travaux en cours pour la constitution des statuts et du Règlement Intérieur de l’Établissement Public, d’ici le Conseil de Perfectionnement du 17 janvier 2007 (point d’étape du groupe de travail) et en prévision de celui du 5 mars 2007 qui devra approuver ces textes définissant la nouvelle gouvernance de l’ENTPE ainsi que la composition des conseils d’administration, scientifique et des études (composition qui devra faire toute leur place à tous les employeurs actuels et futurs des ITPE).
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_ Dans ce cadre, nous prenons acte de la décision de l’administration prévoyant trois sièges au conseil d’administration pour les anciens élèves de l’ENTPE, dont un pourvu par l’Association des ITPE et deux par des représentants du corps des ITPE désignés par les élus des personnels à la CAP.
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_ Le SNITPECT reste extrêmement vigilant et actif sur ce dossier déterminant pour l’ENTPE et pour notre avenir collectif. Une motion spécifique à l’ENTPE sera établie lors de notre Congrès de ce jour.
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_ Soyons fiers de ce nouveau succès stratégique qui permet en même temps de faire progresser le service public et l’ENTPE et aboutir nos revendications.

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Décret à télécharger ci-contre à gauche

Emploi fonctionnel d’Ingénieur en Chef des TPE : augmentation du contingent 2006 et arrêtés interministériels

Plus de 18 mois après la réforme statutaire des ITPE, plus de 8 mois après la publication des arrêtés « Emplois » et « Contingentement » pour les ICTPE du MTETM, mais à peine 1 heure avant le début du Congrès du SNITPECT, les arrêtés du 17 novembre 2006 pour les ministères de la Justice, de la Santé, de l’Education Nationale, de l’Ecologie et de l’Industrie, ainsi que pour le LCPC, paraissent enfin au JO du 7 décembre 2006 !!!

Pour les camarades en postes dans ces ministères, ces arrêtés finalisent enfin l’application de la réforme statutaire obtenue le 30 mai 2005 et permettent de mettre en œuvre :

  • le reclassement de tous les IDTPE-CA et IDTPE-CA+, respectivement en ICTPE 2G et ICTPE 1G, rétroactivement au 1er juin 2005 (le décret NBI des ICTPE décret n°2006-1007 du 10 août 2006 devant néanmoins être revu au préalable pour le rendre applicable à l’interministériel) ;
  • les premières promotions à ICTPE 2G, 1G et ICRGS décidées par la DGPA à l’issue des CAP du 15 décembre 2005 et des CAP mutations de l’année 2006 (et de la prochaine CAP du 14 décembre 2006).

Ces textes seront rapidement suivis d’autres (en préparation ou déjà finalisés pour l’essentiel) pour les derniers ministères employeurs d’ingénieur des TPE : Affaires Étrangères et Jeunesse et Sports. Le SNITPECT agit et maintien une pression constante dans ce sens auprès de toutes les administrations concernées.

Grâce à nos revendications et pressions permanentes exercées depuis 2005, nous avons obtenu une augmentation significative du nombre d’emplois d’ICTPE 2G et 1G : ceux-ci passent de 413 IDTPE-CA et CA+ tous ministères confondus, à 443 ICTPE 2G et 1G dès le 1er janvier 2006 uniquement pour le ministère de l’Equipement.

A cette augmentation, il convient donc d’ajouter les 52 emplois ouverts dans les autres ministères employeurs d’ICTPE (8 ICTPE 2G et 4 ICTPE 1G au MEDD / 6 ICTPE 2G et 6 ICTPE 1G au MENESR / 6 ICTPE 2G au MJ / 6 ICTPE 2G au MINEFI / 8 ICTPE 2G au MSS / 5 ICTPE 2G et 3 ICTPE 1G au LCPC).

Nous revendiquons la poursuite de cette évolution pour atteindre un pyramidage en terme d’emplois d’ICTPE respectant l’engagement du Ministre d’atteindre pour l’Equipement 500 ICTPE 2G et 1G de façon à :

  • assurer à tous les IDTPE d’atteindre au moins l’indice 1015 par une promotion à ICTPE, au plus tard en fin de carrière par l’ICRGS pleinement généralisé ;
  • obtenir un pyramidage futur d’au moins 10 % du corps au troisième niveau de fonctions.

Ces contingentements (concernant tous les ministères) et les nouvelles mesures de gestion de l’ICTPE représentent une nouvelle avancée, déterminante pour l’avenir du corps des ITPE, obtenue de longue et forte lutte par les élus du SNITPECT à la CAP dans le cadre de l’élaboration de la charte de gestion en accompagnement de la réforme statutaire.

Nous pouvons être fiers de ces nouveaux résultats interministériels pour le corps des ITPE.

 

Revalorisation des coefficients de l’ISS

Mesure d’accompagnement de la réforme statutaire du corps des ITPE de 2005, la revalorisation des coefficients de grades de l’ISS était attendue depuis de longs mois. Le décret a enfin été signé le 29 novembre et publié au journal officiel du 30 novembre 2006. Le décret relatif à l’ISS (n°2006-1479) et son arrêté d’accompagnement, ont été publiés au JO du 30 novembre 2006.
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_ Ce décret vient concrétiser l’augmentation des coefficients de grades pour le corps des ITPE, obtenue par le SNITPECT en accompagnement de la réforme statutaire de 2005.
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_ Nous avions pu arracher la décision du ministre d’augmenter les niveaux de grades de l’ISS pour le corps en octobre 2004, mais, comme toujours, il aura fallu se battre durant de longs mois pour aboutir dans un premier temps à la budgétisation de cette mesure en loi de finance 2006 pour un effet sur l’ISS 2005.
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_ Puis à nouveau beaucoup de persévérance et de conviction pour arracher l’engagement de la DGPA d’une mise en œuvre anticipée de la réforme dès le printemps 2006 (courrier de la DGPA au SNITPECT du 7 février 2006 et circulaires DGPA du 8 février 2006 et du 7 juillet 2006).
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_ Il nous a fallu peser et agir pour arracher la publication de ce décret, dans les circuits de validation interministérielle depuis avril 2006 !
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_ Ce décret officialise ainsi une nouvelle progression collective obtenue par le SNITPECT pour tous les ITPE. Mais des revendications demeurent autour du séniorat, des points de territorialité et des coefficients géographiques des services, de l’ISS des IDTPE Principaux, ou encore de la concertation locale pour l’attribution des coefficients individuels.
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_ L’ensemble des revendications et analyses du SNITPECT (bien seul, avec la FEETS-FO, sur ce dossier portant majeur pour la rémunérations de nombreux fonctionnaires) est repris dans les Tribunes 1.202 de juin 2006 et 1.203 d’août 2006. Il convient de s’y référer. Une motion spécifique ISS sera proposée au Congrès des 7 et 8 décembre 2006.
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_ Sur tous les points évoqués par notre courrier à la DGPA du 20 avril 2006, une concertation est indispensable. Nous revendiquons que celle-ci s’organise durant le premier trimestre 2007 et qu’une nouvelle circulaire relative aux règles de gestion de l’ISS soit produite par la DGPA pour corriger et améliorer celle inutile du 17 mai 2005.
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Lors de la réunion statutaire du 22 juin 2006, et en réponse à nos demandes répétées, la DGPA s’est engagée à une concertation globale sur tous les sujets de l’ISS à l’automne 2006. Cet engagement a été repris dans la circulaire du 2 août 2006 sur les principes généraux de la rémunérations dans les services du MTETM. Nous attendons toujours sa traduction concrète !!!
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_ Cette nouvelle avancée sur l’ISS vient poursuivre et renforcer toutes celles déjà gagnées en 2005 et en 2006 grâce à la mobilisation et l’action exceptionnelles des ITPE emmenés par le SNITPECT.
_ Il nous appartient, tous ensemble, de les faire évoluer, autant et plus que nous avons pu le faire avec les succès récemment gagnés, dans le souci des intérêts de chaque ingénieur des TPE et du progrès de tous.
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A télécharger ci-contre à gauche :
– le décret n°2006-1479 du 29 novembre 2006 relatif à l’ISS (coefficients de grades)
– l’arrêté du 29 novembre 2006 (coefficients de services)

Audit Copé sur les voies navigables

Le dernier train d’audits Copé annoncé fin octobre comprend un audit sur les voies navigables et les services navigation, dont le seul objet est de transférer les 5000 agents des services navigation sous statut VNF. Le SNITPECT et la FEETS-FO exigent l’arrêt immédiat de cet audit ainsi que celui de l’étude en cours par VNF sur le transfert des agents et des servicesA l’occasion d’un groupe d’échange initié par la DGPA et tenu le 28 novembre, la délégation de la FEETS-FO (à laquelle participaient des Ingénieurs des TPE en poste en services navigation) a fait part de ses exigences et a exigé une réponse en séance sur le transfert des agents.
_ Après consultation du cabinet du ministre, la DGPA a informé que le président de VNF
agissait de son propre chef sans l’aval du Ministre.
_ La FEETS-FO a donc demandé que l’étude cesse et qu’aucun CTPS n’étudie
ou ne se prononce sur ce point.
_ La FEETS-FO demande audience au ministre pour qu’il s’exprime sur le sujet.
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_ A télécharger ci-contre à gauche : le communiqué de la FEETS-FO en date du 29 novembre 2006.