Déclaration du CONGRES national du SNITPECT-FO sur la FUSION

Les délégués au Congrès ont souhaité bouleverser l’ordre protocolaire du Congrès pour aborder en priorité le sujet majeur de la fusion des corps.
Ils ont écrit et signé une déclaration spécifique pour exprimer leur rejet absolu du projet proposé par l’administration. Ils décideront vendredi des actions à mener début 2012.Téléchargez ci-dessous la déclaration signée:
Déclaration fusion

FUSION : l’intersyndicale écrit aux deux ministres du MEEDTL et du MAAPRAT

Le communiqué commun du 30 septembre étant resté sans suite, l’intersyndicale CFDT/CGC/CGT/FO/FSU/UNSA/Solidaires a adressé directement un courrier aux deux ministres concernés pour les alerter sur la conduite catastrophique du projet de fusion et solliciter un entretien à ce sujet.Courrier aux ministres

Madame la Ministre, Monsieur le Ministre,

La tournure inquiétante que prend le projet de fusion des corps d’ingénieurs du MEDDTL et du MAAPRAT, engagé depuis le début de l’année, nous conduit à solliciter une entrevue avec vous sur ce dossier spécifique.

Vos directions des ressources humaines, jusqu’à ce jour chargées du dossier, ne répondent en rien aux points fondamentaux suivants :
– la définition de la vocation actuelle et future des ingénieurs de l’Etat, et de leurs missions de service public,
– la nécessité d’une réflexion sur le périmètre, en adéquation avec les missions,
– l’exigence d’une revalorisation statutaire et indemnitaire,
– la nécessité d’une réflexion préalable sur la formation initiale et continue des ingénieurs avant toute décision sur les écoles.

Le dialogue sur l’orientation, les missions et le sens des ingénieurs de l’Etat doit être ouvert en urgence.

Les représentants des corps des IAE, ITGCE, ITM et ITPE
au sein des organisations syndicales
Solidaires, FSU, CGT, CFDT, FO, UNSA, CFE-CGC

Le harcèlement managérial au ministère du développement durable

le 9 décembre 2011 – 10h 00 au siège de la confédération Force Ouvrière
141, avenue du Maine 75014 Paris

Le syndicat national Force Ouvrière des ingénieurs des travaux publics et des collectivités territoriales représente les cadres techniques majoritaires du ministère du développement durable. Ils sont les témoins, souvent victimes, et parfois contre leur gré, les acteurs d’un management destructeur mis en place depuis la création de ce ministère.

Début 2011, le SNITPECT-FO a réalisé un dossier complet pour décrypter la logique de harcèlement managérial organisé par le ministère ici

L’un des sujets le plus prégnant est le plan de l’administration de mobilité forcée de 10 000 agents (sur 60 000) Perspectives RH 2013. Face à ce projet de mise en œuvre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) qui touche aussi bien à l’accomplissement des missions qu’à la situation personnelle des agents, des actions de résistances se sont développées. En particulier, un rapport du cabinet technologia a été remis à la ministre :
https://www.snitpect.fr/Remise-a-la-ministre-d-une

Le ministère a donc dû afficher un recul sur ses projets initiaux (remontées nominatives des agents à déplacer à courte échéance). Toutefois, le projet est toujours présent tout en se faisant plus discret.

Le SNITPECT-FO organise donc une table ronde à l’occasion de son congrès annuel pour permettre un échange entre nos délégués et des personnalités extérieures afin d’analyser la situation du ministère, les raisons de développement important de la souffrance au travail, les situations dramatiques dans lesquelles de plus en plus d’agents se retrouvent…

Ainsi :
Nabyl Beldjoudi de FO Com interviendra pour présenter l’expérience vécue au sein de France Telecom qui, par beaucoup d’aspects, est très similaire à ce que vivent les agents du ministère
Jean-Claude Delgenes, Directeur du cabinet Technologia, fournira les grilles de lecture et d’analyse sur la souffrance au travail. Il reviendra notamment sur son audit du plan Perspectives RH 2013 du MEDDTL.
Enfin, un chercheur en management présentera quelques unes des grandes tendances managériales dans le privé et fera le lien avec la RGPP.

Inscriptions et informations par mail ou par téléphone au 01 42 72 45 24

Prime de restructuration dans les DDI

Le paragraphe de conclusion rappelle qu’il ne s’agit en aucun cas d’une incitation à engager des restructurations et qu’il convient de limiter le nombre de mutations géographiques. A rappeler aux services qui prendraient prétexte de cette circulaire pour engager de nouvelles réorganisations !

Télécharger la note ci-contre à gauche

CAP promotions du 1er décembre 2011

Quoique prévenue du boycott dès la veille, la directrice des ressources humaines est venue en personne le 1er décembre écouter la déclaration du SNITPECT-FO.

Elle a répondu qu’elle entendait et comprenait notre exaspération et qu’elle mettrait tout en oeuvre pour obtenir une augmentation du taux de promotion dans les jours suivants.

Elle a annoncé qu’une nouvelle date de la CAP promotions serait fixée a priori sous quinzaine. La date vient d’être fixée au 12 décembre.

La condition de quorum étant levée lors d’une reconvocation, les représentants du personnel seront présents à cette CAP afin de défendre avec force les dossiers individuels de tous les camarades concernés.

BOYCOTT DE LA CAP DU 1er DECEMBRE

Ce 1er décembre, la DRH s’apprête à ne pas tenir ses engagements sur les promotions des ITPE. L’augmentation du taux de promotion n’est toujours pas publiée, ce qui met en péril la promotion de plusieurs dizaines d’ingénieurs.

Un nouveau signal négatif envers le corps des ITPE, alors que nous sommes encore sous le choc des propositions scandaleuses présentées par l’administration sur le projet de fusion !

Dans ces conditions, et conformément aux décisions de la commission exécutive du 15 novembre, le SNITPECT-FO ne peut que refuser de siéger à la CAP.

Celle-ci sera alors reconvoquée sous quinzaine sans condition de quorum, et nous n’aurons d’autre choix que d’être présents car nous ne saurions manquer à la défense individuelle de nos camarades. Voici la déclaration lue par Thierry Latger, secrétaire général du SNITPECT-FO, le 1er décembre :

Madame la Présidente, Mesdames, Messieurs,

Je vous informe que les élus à la CAP ne siègeront pas à la première CAP de leur mandat, la CAP Promotions du 1er décembre.

Est-ce déjà arrivé dans l’histoire du SNITPECT-FO? Nous ne l’avons pas vérifié. Mais nous sommes conscients que ce boycott est en tout point un événement majeur.

Majeur, car les ITPE sont extrêmement attachés à leur CAP : lieu d’excellence, lieu de défense, lieu de transparence et d’équité de traitement. Ils ont rappelé cet attachement lors du vote exceptionnel des élections du 20 octobre. Le boycott d’une CAP est un crève-coeur pour le SNITPECT-FO, qui ne peut le décider que de guerre lasse…

Majeur, car la CAP promotions est justement le symbole de la marque de fabrique des ITPE : les ITPE construisent des parcours individuels riches et exigeants, très appréciés des employeurs, dont la promotion vient reconnaître la cohérence.

Majeur, car le niveau de mépris affiché par l’administration n’a jamais été aussi haut. Comment accepter que l’administration s’engage fin 2010 sur une amélioration des règles et des volumes de promotions pour s’entendre dire l’année suivante que le dispositif ne pourra pas être mis en place, faute de s’être engagé sur des promesses avant d’avoir vérifié l’accord des partenaires interministériels ?

Majeur, car la CAP est par définition le seul endroit où l’administration examine la situation des individus et non plus des dossiers administratifs. Alors comment accepter de laisser sur le bord de la route des dizaines d’individus qui méritent leur promotion?

Majeur, car le niveau d’exaspération, d’inquiétude ou de lassitude des ITPE a atteint des sommets. Bien au-delà des promotions, c’est la question fondamentale du rôle et de la place des ingénieurs à l’Etat et notamment des ITPE dans ce ministère que l’administration paraît remettre en cause.

L’administration refuse de prendre position sur l’avenir des ingénieurs, mais elle ne se prive pas de présenter un projet de fusion dénué de sens et maculé de régressions, et elle multiplie les signaux négatifs. Les promotions en sont une illustration, l’inégalité de traitement des ingénieurs en est une autre.

Par exemple, est il légitime que certains ingénieurs, dans notre ministère, puissent bénéficier de postes réservés, et pas les ITPE ?

Est-il légitime que les ITPE soient rémunérés 30 % de moins que des ingénieurs de formation et de niveau de compétence équivalents, occupant les mêmes types de postes dans le même ministère, aient une gestion de leur modulation individuelle des primes plus défavorable, une revalorisation des primes moins importante ?

Est-il légitime que les ITPE aient le taux pro/pro le plus bas des corps d’ingénieurs présents en DREAL ?

Est-il légitime que certains cadres puissent bénéficier de promotion sur place dans les services déconcentrés et pas les ITPE ?

Vos services estiment qu’il est légitime que des centaines de catégories B, actuellement sur des emplois équivalents à ceux des ITPE, soient reclassées ITPE. Pourquoi alors n’est il pas légitime que des centaines d’ingénieurs en chef des ITPE, actuellement sur des emplois équivalents à ceux des IPEF, soient, eux, reclassés IPEF ?

Pourquoi, l’année dernière, la prime de service et de rendement des TSC pouvait elle être, pour vous, supérieure à celle des ITPE au motif de l’expérience avérée, mais celle des ICTPE (dont l’expérience est pourtant reconnue par l’emploi fonctionnel) ne pouvait pas être supérieure à celle des IPEF de premier grade ?

Est-il légitime qu’on puisse, sortant de l’ENPC, choisir son poste et partir en détachement, alors que ce n’est pas vrai pour l’ENTPE ?

Est-il légitime que d’un côté la fusion des IPEF ait ajouté deux échelles lettres à leur troisième grade, 2 échelons au premier grade et 2 échelons au 2ème grade, avec une revalorisation conséquente des ISS à tous les grades, et que le projet de fusion concernant les ITPE refuse toute amélioration indiciaire aux deux premiers grades, refuse un troisième grade et impose à la place une régression scandaleuse avec le grade à accès fonctionnel (GRAF)?

Rappelons qu’aujourd’hui un ingénieur divisionnaire peut statutairement accéder au 3ème niveau dès qu’il a atteint le 3ème échelon de son grade (soit immédiatement dans la quasi totalité des cas) alors que dans votre projet, un ingénieur divisionnaire devra attendre au moins 10 ans, voire 12 ans, avant d’être proposé à la promotion.

Est-il légitime que votre projet de fusion ne comporte pas la moindre proposition attractive pour les ITPE, que ce soit en statutaire, en indemnitaire, en gestion ou en positionnement dans les services ?

Quand vous nous aurez prouvé que toutes ces différences de traitement sont légitimes, peut-être pourrons nous être convaincus de la légitimité de vos propositions.

Tous ces éléments, rajoutés au manque patent de vision pour les projets de notre ministère, amènent les ITPE à exprimer en cette fin d’année de manière très explicite leur ras le bol. La commission exécutive exceptionnelle du 15 novembre a prononcé le mot « rupture ». Rupture des ITPE avec une administration qui n’entend plus, qui n’écoute plus, qui maltraite les ITPE avec toujours plus d’inégalité et de brimades, toujours plus déphasée dans ses discours avec la réalité vécue sur le terrain.

Le congrès du SNITPECT-FO de la semaine prochaine sera très certainement l’occasion d’affiner et d’appuyer ce constat.

Nous espérons que l’administration saura très vite revenir à une appréciation plus sereine de la manière dont elle doit traiter ses cadres techniques majoritaires et apporter des éléments concrets de revalorisation du corps des ITPE.

Premier Comité Technique Ministériel

Première surprise : absence de la MinistreUn symbole puisque la Ministre Nathalie Kosciusko-Morizet s’est décommandée au dernier moment, mandatant le secrétaire d’État Benoît Apparu pour la remplacer.

Télécharger la déclaration préalable et le compte-rendu ci-contre à gauche

Suppression des panneaux avertisseurs de radars : épisode 2

Dans la cacophonie relative à la signalisation des radars qui s’est achevée par une politique de mise en place de radars pédagogiques plus coûteux que les panneaux actuels (voir analyse du SNITPECT-FO ici, une autre mesure était passée un peu plus inaperçue, celle de l’interdiction des avertisseurs de radars. La Révision Générale des Politiques Publiques et l†...


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Avenir du RST : Avant-dernière réunion au Cabinet

Lors de cette réunion, plusieurs positions arrêtées ont été dévoilées par le cabinet qui :- réintègre sans explications le CETU dans le dispositif,
– veut imposer un protocole d’accord avec les organisations syndicales,
– annonce de possibles mobilités (qu’elle considérera comme non forcées)
– annonce sa préférence pour un établissement public, quitte à baisser le volume de prestations pour les collectivités territoriales

Télécharger le compte-rendu et les documents de l’administration ci-contre à gauche

Un rapport du CNFPT pour une formation des ingénieurs territoriaux en chef

Le groupe de travail FPT a examiné le rapport Da Costa qui fait des propositions pour la mise en place d’une formation d’un an alternant apports théoriques et périodes de stage pour les lauréats du concours (externe et interne) d’ingénieur territorial en chef. Les rapporteurs prennent pour acquis la probable coupure du cadre d’emploi des ingénieurs de la FPT en ingénieurs territoriaux d’une part (avec les deux niveaux de grade actuel : IT et IT Principal) et les ingénieurs en chef (classe normale et classe exceptionnelle) d’autre part. En effet, le nouveau ministre de la fonction publique a annoncé la sortie prochaine des décrets qui attendaient depuis quelques mois (voir articles de la Gazette à télécharger ci-contre à gauche).

Cela soulève des craintes tant chez les ingénieurs territoriaux quant au dimensionnement de la passerelle entre ces deux futurs cadres d’emploi que chez les ITPE pour l’homologie entre ITPE en chef et IT en chef.

Le rapport et la réaction du groupe de travail FPT sont à télécharger ci-contre à gauche.