Recrutement d’ingénieurs en chef de la FPT
Un arrêté du CNFPT annonce l’ouverture de deux concours pour le recrutement d’ingénieurs en chef territoriaux, un concours externe et un concours interne.
-> inscription avant le 20 juillet 2012Le nombre de postes ouverts aux concours pour le recrutement des ingénieurs en chef territoriaux (session 2012) est de 50, répartis comme suit :
-* concours externe : 30
-* concours interne : 20
Les épreuves écrites de ces concours auront lieu à Paris, Bordeaux, Lyon, Rennes, Strasbourg, Fort-de-France et Saint-Denis de La Réunion le 6 novembre 2012 pour le concours externe, les 6, 7 et 8 novembre 2012 pour le concours interne.
Les candidats pourront se pré-inscrire à ces concours sur le site internet du CNFPT, du lundi 25 juin au vendredi 20 juillet 2012, à minuit. Les candidats devront ensuite imprimer leur dossier d’inscription ainsi rempli, le signer, le compléter des pièces justificatives demandées et faire parvenir l’ensemble à l’adresse indiquée ci-dessus au plus tard à la date de clôture des inscriptions, le vendredi 27 juillet 2012, le cachet de la poste faisant foi.
L’arrêté dans son intégralité est à télécharger dans le menu ci-contre à gauche.
A noter que ce recrutement pourrait être le dernier de ce type avant la coupure du cadre d’emploi d’Ingénieur territorial avec la création annoncé d’un cadre d’emploi spécifique pour les Ingénieurs en Chef territorial – voir notre article sur ce sujet.
FO rencontre la nouvelle Ministre Nicole BRICQ
Prime d’intéressement collectif en collectivités territoriales
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Le nouveau périmètre des ministères
Les premiers commentaires du SNITPECT-FO suite à la parution des décrets d’attribution des ministères.Il est surprenant de constater que le développement durable d’une part et l’aménagement et le développement des territoires d’autre part ne dépendent pas du même ministère. En effet, on revient (à la seule différence de la direction générale des infrastructures des transports et de la mer, qui reste sous l’autorité du ministère de l’écologie, mais est mis à disposition du ministère de l’égalité des territoires) à la situation précédente d’un ministère de l’Equipement et d’un ministère de l’Ecologie.
L’Etat doit, dans les décennies qui viennent, mettre en oeuvre, en synergie et partenariat avec les collectivités territoriales des politiques générales du développement et de l’aménagement durable des territoires. Il devrait donc disposer d’un ministère apte d’une part à développer les échanges internationaux pour négocier et porter les grandes politiques de préservation de l’environnement et de lutte contre le changement climatique, de réponse aux besoins énergétiques, et d’autre part à porter au plus près des territoires les politiques publiques de développement et d’aménagement durable, y compris donc les politiques d’urbanisme. Ces deux pans d’activité sont indissociables et doivent se nourrir l’un l’autre pour être pertinents et efficaces. Sinon, nous courrons le risque de politiques générales conceptuelles non applicables sur le terrain, et un territoire déconnecté des grands enjeux mondiaux, donc incapable d’un développement durable.
Créer un ministère de l’Ecologie « hors sol », c’est à dire coupé des mises en oeuvres des politiques territoriales et des services territoriaux et un ministère de l’aménagement coupé des grands enjeux du développement durable est impensable. Il sera donc nécessaire que les deux ministères travaillent en symbiose et non en opposition, comme on avait pu le reprocher aux ex ministères de l’Equipement et de l’Ecologie. Ce challenge sera très difficile à réaliser d’autant qu’on voit apparaitre de nombreuses co tutelles ou d’autorité conjointes de services administratifs qui ne faciliterons pas la transparence des décisions.
Les ingénieurs des TPE, cadres techniques majoritaires de ces deux ministères, seront vigilants à ce que les missions et politiques publiques soient élaborées avec toute la pertinence nécessaire et portées efficacement au plus près des territoires.
Le décret n° 2012-772 du 24 mai 2012 relatif aux attributions du ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie est disponible ici
Le décret n° 2012-770 du 24 mai 2012 relatif aux attributions du ministre de l’égalité des territoires et du logement est disponible ici
Communiqué FGF-FO : demande d’abandon du jour de carence
Compte-rendu de la réunion avec le SGG/DISIC du 9 mai 2012
Télécharger le CR ci-contre à gauche
Compte-rendu du CTM du 10 mai 2012
Flash CEREMA n°2 : Le projet de décret
Les documents relatifs au CEREMA au 3 mai 2012
Plusieurs documents ont été diffusés en prévision du comité de suivi du protocole signé par certaines organisations syndicales sur la création du CEREMA en établissement public :
Une fiche sur les CRIR, qui comme nous l’avions anticipé dans notre flash CEREMA n°1 (disponible ici) devrait être rattaché aux DIR. Ce choix, s’il n’est pas le plus « logique » (les DIR étant juge et partie en tant qu’exploitants) reste convaincant en terme de missions et de confortement des DIR. Il convient de régler la question des régimes indemnitaires : si les agents conservent leur régime indemnitaire, cela peut induire des traitement inégalitaires à l’intérieur même des DIR, pour des agents de même formation et niveau et ayant le même travail : nous revendiquons un alignement par le haut (meilleur des deux régimes pour l’ensemble des agents DIR). Les agents n’ont pas demandé une nouvelle réorganisation : à l’administration d’en tirer toutes les conséquences.
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Le programme de travail CEREMA dont le planning est plus qu’ambitieux. On peut noter que la concertation se fait hors du comité de suivi (ce qui est normal, ramenons le comité de suivi à ce qu’il est réellement et uniquement, le suivi d’un protocole qui n’engage personne et n’a pas été signé par l’organisation majoritaire des représentants du personnel du cerema) mais uniquement en interne aux services. Quid de la concertation institutionnelle nationale ? quid de la concertation avec les collectivités territoriales ?
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Une fiche sur les mission régalienne :
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Et le projet de décret instituant le CEREMA qui fait l’objet du flash n°2 disponible ici
Précisions sur les procédures de mobilités entrantes au MEDDTL
Dans la circulaire ci-dessous, l’administration répond enfin à une question que se posent de nombreux ITPE en essaimage souhaitant postuler au MEDDTL :
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Candidature d’un agent MEDDTL en position d’activité hors MEDDTL
Il est vraisemblable que le service dans lequel l’agent exerce son activité ne dispose pas de l’application « MOBILITÉ ». Dans ce cas, l’application doit être renseignée par le service d’accueil.
Parallèlement, l’agent doit adresser son PM104 visé par le service de départ et d’accueil au bureau de gestion de son corps d’origine. Seuls les formulaires complets seront traités. Tout avis défavorable porté sur le PM104 par le service de départ ou d’accueil devra être motivé.
Le SNITPECT-FO conseille fortement aux ITPE de transmettre en parallèle leur PM104 à un élu à la CAP et à son chargé de mission à la DRH.
– Pour les corps gérés par un autre ministère, la circulaire précise quels seront les critères d’appréciation de la candidature par le MEDDTL.
Si l’agent n’est pas déjà rémunéré sur le programme 217, il peut se voir refuser sa candidature au titre des « compteurs », c’est-à-dire du contingent prévu par le schéma annuel d’emploi du ministère.
La circulaire prévoit aussi que « priorité est donnée aux candidatures internes, à compétences équivalentes (ou à acquérir par voie de formation) ».
Article sur l’avenir des ingénieurs d’Etat
Zoom sur les médecins de prévention
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Communiqué FGF : La préfectorisation s’accentue…
Analyse juridique FGF sur la journée de carence et les JRTT
« La lettre du Secrétaire Général » du 19 avril 2012
A télécharger ici :
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« Pour des Assises nationales de l’ingénieur
et de l’ingénierie de l’Etat »
Cher(e) camarade,
Le 9 février 2012, devant les Invalides, une manifestation historique a rassemblé 2500 ingénieurs, chiffre fort impressionnant si on le compare aux quelques 17 000 ingénieurs de l’Etat présents sur l’ensemble du territoire, tous ministères confondus.
Ce jour-là, nous faisions ensemble le constat, au vu de ce rassemblement exceptionnel, qu’il y aurait bien un « avant » et un « après » 9 février, que l’Etat et son administration ne pouvaient plus ignorer ni mépriser les attentes de leurs corps d’encadrement technique.
Car depuis de trop nombreuses années déjà, la propagande voire la désinformation menées par certains ont miné la filière technique de l’Etat. A coup de réorganisations, de suppressions d’emplois, d’abandons de missions, d’injonctions contradictoires et de harcèlement managérial, s’est organisée la mise en quarantaine – ou au rebut – de cadres techniques pourtant fortement attachés au bien public et au service du public.
Au nom de la modernisation voire de la modernité de l’Etat, au nom de l’économie budgétaire de l’Etat – et sans se préoccuper de la réelle économie globale, la seule qui compte, celle du citoyen – des milliers de techniciens de tout niveau ont été jugés inaptes pour le service public, déconsidérés, dévalués, poussés au départ.
Le 9 février, les ingénieurs ont refusé l’étape supplémentaire sur le chemin de croix qu’on a tracé pour eux : ils ont refusé un projet de fusion qui sonnait le glas de leur avenir et de toute dynamique technique qu’ils pourraient porter.
Ils ont osé, en cela porte-paroles implicites de l’ensemble de la filière technique, dire non à l’avenir funeste que l’administration réservait à l’ingénierie de l’Etat.
L’ingénierie de l’Etat ne se résume pas à l’ingénierie publique telle qu’on l’a connue dans les services de l’Equipement et de l’Agriculture. Elle englobe également toute l’analyse technique qui peut accompagner la conception, la mise en oeuvre et l’évaluation des politiques publiques, en particulier d’aménagement et de développement durable des territoires.
Elle s’exprime au travers de nombreuses postures, de la maîtrise d’ouvrage à la maîtrise d’œuvre, en passant par l’assistance et le conseil, l’expertise, le contrôle, …
Ainsi, nous avons obtenu de Nathalie Kosciusko-Morizet que soit mis en chantier un travail sur l’ingénieur et l’ingénierie dans les services de l’Etat. Elle y a engagé son ministère dans un courrier adressé le 22 février au SNITPECT-FO.
Ce travail de réflexion, de partage et de restitution doit permettre de définir et d’affirmer le rôle des ingénieurs d’aujourd’hui et de demain. Ils construiront, mettront en oeuvre et évalueront les politiques publiques sur l’ensemble du territoire national, en les replaçant dans le contexte global de la filière technique de l’Etat et de leur parcours professionnel légitime à tous les niveaux de fonction.
Il ne saurait être complet sans l’instauration d’Assises des ingénieurs de l’Etat, qui rassembleront l’ensemble des acteurs (ministériels et interministériels) du recrutement, de la gestion, de la formation des ingénieurs, des représentants des employeurs et de leurs partenaires principaux, ainsi que ceux du dialogue social.
Son importance stratégique doit inciter l’administration à mettre en place le pilotage nécessaire et à rassembler l’ensemble des partenaires pour refonder l’existence même des filières techniques de l’Etat et le rôle déterminant des ingénieurs.
J’ai ainsi écrit le 20 mars au Premier Ministre pour lui demander de lancer ce débat et ces Assises sur les bases d’un cahier des charges à la fois ambitieux et précis.
Une date d’entretien nous a été proposée.
Pour que cette revendication aboutisse selon le souhait des ITPE, nous devrons la porter avec toute la détermination et la volonté dont nous avons su faire preuve jusqu’à présent.
Il est temps, maintenant, de développer l’« après 9 février » que nous revendiquons et de faire en sorte que l’administration en tire toutes les conséquences pour les ingénieurs de l’Etat en général et pour le corps des ITPE en particulier.
Thierry Latger,
Secrétaire général