Les parlementaires interviennent pour les ITPE
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Le SG du MEDDTL visite les services
Lors des deux derniers déplacements dans les services, en Picardie et en Alsace, les sections sont intervenues.En Picardie, une action unitaire de motion commune lui a été remise. En Alsace, FO est intervenu pour dénoncer la façon dont était organisée la rencontre avec les organisations syndicales. Il est important de profiter de ces déplacements pour porter l’ensemble de nos revendications et de nos problématiques.
Télécharger ci-contre à gauche la motion unitaire de Picardie et le Compte-rendu et le compte-rendu de l’action FO en Alsace
La machine à broyer
Dernier acte du harcèlement managérial, la surveillance organisée à tous les étages avec des outils de contrôles systématiques et tellement de tableaux à renseigner que cela constitue parfois l’essentiel de l’activité. Et en parallèle l’hypermodulation de la PFR.Sur la question de la PFR, même l’OCDE signale les limites et les dangers de ce type de primes.
« Les enquêtes régulières de l’OCDE menées depuis 2004 sur le thème de la rémunération liée à la performance mettent en avant les fortes limites de cette politique de motivation des agents publics. Cependant, la majorité des pays membres poursuivent son déploiement massif. Cette méthode de management basée sur le principe de la récompense / sanction monétaire présente des avantages mais aussi des inconvénients.
1 – Un outil essentiellement à l’avantage des cadres de haut niveau
Cette rémunération peut permettre de rendre attractif des postes de direction par une rémunération à la hauteur des résultats produits. C’est un outil qui peut être utilisé par les cadres pour gérer plus facilement les agents : récompense / sanction.
Il peut générer une plus grande responsabilité individuelle pour l’atteinte des résultats.
L’impact positif est plus dans les dispositifs qui accompagnent la mise en place (attribution d’objectifs individuels clairs) que dans les dispositifs de rémunération différencié.
2 – Un outil à l’impact limité et pouvant même avoir des répercussions négatives
2a – Un impact souvent surestimé et en décalage avec les facteurs de motivation des agents publics
Les ressorts d’actions des agents publics sont essentiellement immatériels : perspective de carrière et de promotion, intérêt et satisfaction au travail, contribution au bien commun, figurent loin devant la rémunération qui joue un rôle secondaire sur la motivation. L’impact d’une politique de rémunération liée à la performance risque donc d’être largement surestimée, d’autant que les primes allouées ne représentent qu’une partie modeste du salaire de base.
2b – Le manque d’objectivité dans l’évaluation de la performance et l’appât du gain peuvent créer des effets négatifs
Les critères de jugement de la performance individuelle présentent un caractère subjectif aux yeux de nombreux agents. Ils sont de plus en plus nombreux à penser que la rémunération liée à la performance n’est pas appliquée de manière équitable. De plus, les systèmes de quota n’offrent pas la possibilité de récompenser tous les agents méritant. Il peut donc y avoir un risque de perturber le travail en équipe en induisant des comportements individualistes, nocifs pour l’esprit du service public. Ce risque est d’autant plus élevé qu’il s’accompagne d’une dérive potentielle : travailler uniquement pour la récompense au détriment de la mission confiée.
Enfin, la variabilité des rémunérations entre ministères peut devenir un frein à la mobilité.
La rémunération liée à la performance est appliquée de deux manières : soit elle concerne tous les agents soit seulement l’encadrement supérieur. Pour limiter les effets négatifs, il conviendrait de s’orienter vers un mode de rémunération plus collectif (par équipe, par département) »
Télécharger l’acte 7 ci-contre à gauche
490. Le service public fond comme neige au soleil
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Et si on parlait de l’ENTPE ?
Le SNITPECT-FO est fortement présent à l’ENTPE et intervient pour l’avenir de cette école, de notre école.
Depuis son passage en établissement public scientifique, culture et professionnel (EPSCP), l’ENTPE est pourvue d’un conseil d’administration, organe de décision, de contrôle et de gouvernance. Il propose la nomination du directeur au ministre, vote les décisions budgétaires ainsi que la stratégie de l’école. Le SNITPECT-FO est présent au CA à plusieurs titres (mandat confié par la fédération FEETS-FO, représentativité du corps des ITPE à la CAP, liste syndicale des enseignants extérieurs à l’école), et certains de ses représentants sont administrateurs de l’école.
Les sujets les plus significatifs abordés ces derniers mois et sur lesquels le SNITPECT-FO fait valoir ses positions, sont le contrat d’objectifs d’une part, et le PRES de Lyon d’autre part.
1 – Le contrat d’objectifs :
Le projet stratégique de l’ENTPE a été validé en CA du 4 décembre 2009 sous réserve d’une validation ultérieure des orientations stratégiques pour la recherhe. , il a pour objet de définir la stratégie de l’établissement public jusqu’en 2020 avec un bilan et des objectifs mesurés d’ici 2014. En parallèle et comme tous les EP d’Etat l’ENTPE devait établir un contrat d’objectifs, à signer entre l’école et la tutelle exercée par le MEDDTL. Ce contrat présente les objectifs à court et moyen terme de l’école et de sa tutelle. Pour son nouveau directeur, Jean Baptiste Lesort, il peut aussi être considéré comme une des premières étapes de la mise en oeuvre du projet stratégique. Ce contrat défini, négocié et validé par la tutelle, exercée par le SG/SPES, sera proposé à la signature du Ministre à l’instar des quelques 90 autres EP sous tutelle MEDDTL.
Le projet de contrat devait initialement être soumis au vote du CA de septembre. Le SNITPECT-FO avait alors estimé qu’il présentait de graves lacunes, et qu’il portait en germe des risques sur la pérennité de l’excellence et de l’homogénéité de la formation d’ingénieur ITPE.
– un engagement modéré de la tutelle sur la réalisation effective du contrat
– une absence totale d’engagement sur la pérennité de recrutement d’élèves ingénieurs fonctionnaires à l’ENTPE
– une diversification des recrutements trop floue, qui comportait le risque d’un abaissement de la qualité des élèves recrutés ainsi que d’une filiérisation en fonction du type de recrutement
– des parcours recherche qui comportaient également ce risque de filiérisation, entraînant par exemple, la possibilité d’une « confiscation » – des places de doctorat par les élèves bénéficiant de ce parcours, au détriment des autres
– une absence de précisions sur le type de postes et de missions que les futurs ingénieurs seront appelés à occuper et à mener
Le SNITPECT-FO est donc intervenu pour faire retirer le vote de l’ordre du jour du CA de septembre. Il a été entendu, et le président a accordé un délai supplémentaire de deux mois pour que le projet soit repris. Le président du CA a plusieurs fois insisté sur l’importance de présenter un vote favorable massif pour permettre à ce type de document stratégique d’exister. Ce délais supplémentaire a permis à l’école et à la tutelle de mieux prendre en compte les nombreux amendements de fonds portés avec insistance par le SNITPECT-FO.
Les propositions du SNITPECT-FO ont bien été reprises, et le contrat d’objectif validé et voté le 26 novembre 2010 présente de nombreuses améliorations :
– précisions sur les missions des ITPE
– engagement sur un recrutement plancher de 100 élèves ingénieurs fonctionnaires par an sur la durée du contrat
– réécriture des objectifs 8 (formation doctorale) et 12 (renouvellement de l’offre pédagogique -‑ sous entendu avec l’apport des enseignants-chercheurs) avec plus de précisions, et l’affirmation d’u ne formation homogène pour les ITPE.
C’est avec une certaine satisfaction que le SNITPECT-FO a voté pour ce contrat d’objectif.
2 – le PRES de Lyon :
L’université de Lyon est un regroupement de 19 universités, grandes écoles et instituts de Lyon et Saint Etienne sous la forme d’un pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES). Il compte 120 000 étudiants, et représente ainsi le premier site universitaire hors Ile de France.
L’ENTPE, présente depuis la création du PRES en 2007 (établissement public de coopération scientifique), n’a pu être nommée que membre associé et non membre fondateur à cause de son impossibilité initiale de délivrer le titre de docteur. Depuis la création du PRES, cette situation a évolué, l’école étant habilitée à délivrer le titre de docteur.
Nous demandons donc que l’école puisse devenir membre fondateur, et ainsi d’avoir un siège au bureau du Conseil d’Administration du PRES, de manière à pouvoir défendre ses intérêts nos intérets.
Actuellement, outre des projets liés à l’opération Campus (appel d’offres du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour la rénovation de certains sites universitaires) et à l’action internationale, l’animation locale de la recherche et de l’enseignement, le PRES négocie des appels à projet dans le cadre du Grand Emprunt (laboratoires d’excellence, équipements d’excellence ou initiatives d’excellence). Tout positionnement sur ces projets ne pourra que profiter à l’école, si elle arrive à y prendre pied.
Mais les écoles d’ingénieurs n’ont toujours pas de position commune vis à vis de la politique d’excellence menée par le PRES, malgré nos alertes régulières, et ont donc du mal à exister.
Construire une réflexion commune avec les autres écoles d’ingénieurs sur les évolutions et les mouvements entrepris par nos partenaires universitaires et néanmoins concurrents est devenu une impérieuse nécessité !
Lorsque l’ancien ministre Borloo est venu à Lyon ouvrir le débat sur les transports, il s’est rendu à l’Ecole Centrale de Lyon !
Le PRES a considéré que le meilleur porteur de la politique de développement durable et de l’environnement de la place lyonnaise était …. l’INSA !
Les laboratoires de l’ENTPE, insuffisamment notés par l’AERES ne peuvent pas répondre à l’appel à projet dans le cadre du grand emprunt : est ce bien normal, pour l’école emblématique du ministère qui porte le PST sur la mobilité durable lyonnais ?
Est ce bien étonnant, quand on sait que les intérêts de l’ENTPE sont portés au PRES par l’école vétérinaire de Lyon ? N’y aurait il pas conflit d’intérêt avec le ministère de l’agriculture ?
L’ENTPE ne porte pas suffisamment ses intérêts au niveau du PRES pour valoriser ses compétences !
Compte-rendu du CCHS du 10 février 2011
Télécharger le document ci-contre à gauche
Flash info : Cumul d’activité des fonctionnaires
Flash info de la FGF-FO à télécharger ci-contre à gauche
Vous n’avez pas le droit de vous former… suite
De nombreux témoignages nous arrivent de tous les services, inter-régionaux, régionaux ou départementaux. Le témoignage ci-dessous n’est qu’un exemple parmi d’autres.Un camarade a reçu un avis de colloque bâtiment dont le thème était » Sur la lancée du Grenelle : perspectives et partenariats « . Cet avis émanait de la DGALN, il s’agit donc d’un colloque interne au ministère et non payant, excepté pour les frais de déplacement. Le colloque se déroulera dans une autre région, les 5 et 6 avril prochains.
A l’heure où l’on nous serine que l’ingénierie en bâtiment doit se recentrer sur le portage des politiques du Grenelle, ce dont le camarade est parfaitement conscient, il lui semblait que sa participation à ce colloque était tout à fait indispensable.
Quelques jours plus tard, il recevait une transmission du même avis par la cellule formation sous forme d’un mail, auquel la direction avait ajouté un commentaire sous-entendant qu’il était préférable de ne pas s’y rendre pour ne pas grever le budget des frais de déplacement (je rappelle que nous ne sommes qu’en février).
Faisant fi de ce commentaire injustifié, le camarade dépose une demande de participation à ce stage. Sa supérieure hiérarchique le lui refuse, invoquant le commentaire de la direction dans le susdit mail.
Deux semaines passent, et le CIFP, inquiet de voir que la DDT ne compte pas participer au colloque, nous relance en précisant bien que « ce colloque s’adresse principalement aux agents de l’Etat en DDT(M) ». Ce message est retransmis au camarade par le chef de service, avec la mention « Transmis pour information. »
Ah oui! J’ai oublié un détail : le camarade est responsable de l’unité « constructions publiques » !
De qui se moque-t-on?
Lettre ouverte au SGG sur les DDI
Évaluation – Temps de travail – Astreintes: à quelle sauce voudraient-ils manger les agents des DDI ?Les projets de texte relatifs à l’évaluation, au temps de travail, et au recours à l’astreinte au sein des DDI visent à modifier de façon importante la gestion quotidienne et l’organisation du travail des agents, sans présenter à ce stade la moindre étude d’impact et en éludant la plupart des questionnements pourtant sensibles pour des agents placés en DDI.
-* comment « harmoniser » sans savoir d’où l’on part ?
-* comment harmoniser sans présenter les changements concrets que connaîtront les agents et les raisons qui les motivent ?
La réponse est limpide à ce stade : aucune étude d’impact n’a été faite puisque ces projets de textes constituent clairement un nivellement par le bas sur bon nombre de sujets.
Ainsi, en l’état actuel, tous les agents y perdraient à un titre ou à un autre avec cette « harmonisation » qui ferait donc rimer interministérialité avec … reculs sociaux !
Travailler sur un simple état des lieux avec pour seul leitmotiv la recherche du plus grand dénominateur commun, est forcément une méthode qui se fait fi des conséquences pour les individus.
C’est ne pas faire grand-cas de cette masse d’agents, déjà bouleversés dans leurs métiers, leurs missions et leurs lieux d’exercice, et désormais pénalisés dans leurs conditions de travail.
C’est pourquoi, et quand bien même il y a une attente forte dans les services -dont l’administration porte d’ailleurs l’entière responsabilité-, nous vous avons demandé lors du CTP des DDI du 03 février 2011 que ces trois avant-projets soient concertés avant leur examen et inscrits à l’ordre du jour du prochain CTP des DDI.
Dans un souci apparent de respect et d’écoute, vous avez accédé à notre demande, partagée par l’ensemble des autres organisations syndicales, et proposé d’aménager une phase de concertation préalable au CTP programmé le 17 mars prochain. Celle-ci s’est ouverte au travers de la première réunion de groupe de travail ce 14 février 2011.
A l’issue de cette première phase de discussions avec vos services, les représentants de la confédération FO ont souhaité vous confirmer solennellement leurs revendications en la matière, en amont d’une seconde réunion de travail devant permettre à votre administration de formuler des propositions en réponse
Télécharger la lettre ouverte complète ci-contre à gauche
La machine à broyer
Mobilité contrainte ou refus de mobilité, intimidation pour empêcher les recours individuels, rétrogradation, placardisation… Il s’agit d’une réalité de plus en plus prégnante dans le management en général et du MEDDTL en particulier.Télécharger l’acte 6 du harcèlement managérial ci-contre à gauche
La machine à broyer
Temps de travail, perte de sens, mobilités forcées, dégradation des conditions de travail… cela ne suffit pas pour le ministère du développement durable. Il faut aller plus vite, dans l’atteinte au moral des agents, et les attaquer sur ce qui fait leur fierté : les compétences qu’ils ont mises au service de la Nation pour équiper notre pays, le protéger des nuisances et des risques, développer l’économie et préparer le pays de demain. Tu trouveras donc l’acte 5 du dossier harcèlement managérial ci-contre à gauche qui porte sur le dénigrement systématique de certains métiers, services ou corps…
Comité technique paritaire ministériel du 8 février 2011
Le CTPM était convoqué pour l’examen des trois points suivants de son ordre du jour :
1. Mise à disposition des OPA,
2. Prime de restructuration de service pour l’outre-mer,
3. Entretien d’évaluationTélécharger le Compte-rendu FO et les documents ci-contre à gauche
CAP mobilité du 8 février 2011
Téléchargez ci-contre à gauche :
– la déclaration préalable des élus à la CAP,
– les résultats de la CAP
– le « En direct de la CAP »
Fusion des corps : Droit de réponse !
Le ministère a effectué une grande opération de publicité pour « vendre » la fusion des corps des ingénieurs à travers son dernier « fil info ».
Pourtant, juste quelques jours auparavant, l’ensemble des représentants du personnel a claqué la porte de la première réunion sur le sujet, devant le manque manifeste d’ambition, de préparation et de moyens…L’ensemble des organisations syndicales (sauf une) a réagi en écrivant une lettre ouverte à la Ministre du Développement Durable pour fustiger la démarche de l’administration et le comportement méprisant envers les représentants des corps concernés.
Le courrier intersyndical est téléchargeable ci-contre à gauche.
Par ailleurs, SNI.TV a préparé une réponse au « fil info » en réalisant une interview sur le sujet de fusion :
La machine à broyer
Après le temps de travail, la perte de sens, la mobilité forcée, l’acte 4 du harcèlement managérial est disponible : La dégradation des conditions de travail.
Aujourd’hui, les logiques purement comptables balayent toutes formes de respect de l’individu. La prise en compte du cadre de vie, du bien-être au travail ou de l’impact sur la santé n’existe plus.Lorsqu’on déménage tous les deux ans ou tous les ans des agents, qu’on les entasse dans des locaux indignes, qu’on les met en danger dans des bâtiments sur le point de s’effondrer, qu’on interdit aux agents de se former parce que les déplacements sont trop coûteux, c’est la santé physique et psychologique des agents qui est en jeu.
Télécharger l’acte 4 ci-contre à gauche