Les élus à la CAP se battent pour la progression individuelle et collective

La défense des cas individuels, tant pour une mobilité, un recours sur notation-évaluation, une titularisation, une demande de détachement ou une promotion, fait l’objet d’un débat souvent intense en CAP.

Grâce à cette confrontation d’autant plus importante que les situations sont complexes, non seulement les élus à la CAP aident les ingénieurs des TPE à résoudre leurs équations personnelles, mais en plus ils font évoluer les règles de gestion et même les fondements du corps des TPE. Ils ont ainsi obtenu la réouverture du chantier statutaire en 2009 !

C’est aussi grâce à la présence du SNITPECT en CAP avec des élus identifiés, disponibles et présents, à l’écoute des ingénieurs des TPE et ayant une parfaite connaissance des dossiers individuels, seuls à même d’assurer une défense pertinente, que des sujets comme celui du traitement de l’ISS par certains chefs de service ou du harcèlement moral peuvent être évoqués.

La CAP des ingénieurs des TPE n’est pas une chambre d’enregistrement : de nouveaux progrès sont possibles, comme par exemple le recours en CAP sur le coefficient individuel pour l’ISS ou l’évolution des règles de mobilité avec la restructuration des services.

Améliorer la gestion des carrières

Avec le statut de 2005, d’importantes avancées en gestion ont été obtenues par le SNITPECT et concrétisées dans la charte de gestion de 2006 améliorée en 2008 grâce aux jurisprudences individuelles gagnées en CAP.

Pour les promotions, la durée minimale d’exercice pour l’avancement à IDTPE a été réduite à 10 ans et les flux de promotions ont été augmentés de près de 50 %, avec en particulier une amélioration considérable des promotions par le principalat généralisé, l’IRGS et l’ICRGS.

Nous avons obtenu que tous les types de parcours professionnels puissent être valorisés, du parcours généraliste au parcours scientifique et technique, en passant par la valorisation de l’expérience hors administration.

Nous avons gagné la création du principalat long. Nous avons aussi obtenu, en trois ans, une augmentation de plus de 25 % du nombre d’ICTPE.

Ne nous arrêtons pas là : le taux promus/promouvables doit encore être augmenté, le contingent d’ICTPE élargi, toutes les fins de carrières améliorées.

Il ne s’agit que d’obtenir de l’administration qu’elle reconnaisse enfin à sa pleine mesure la compétence collective du corps par la reconnaissance des compétences des ingénieurs qui le composent.

Déverrouiller la mobilité

Les élus du SNITPECT à la CAP se battent contre les règles dogmatiques de l’administration, en particulier sur les freins à la mobilité.

A chaque CAP, ils rappellent à l’administration que les ingénieurs des TPE doivent bénéficier des mêmes droits à la mobilité que les autres corps.

Ils ont ainsi obtenu que la charte de gestion 2008 soit améliorée en ce sens, notamment que les règles de mobilité soient assouplies pour prendre en compte les contraintes personnelles et tenir compte également des bouleversements structurels en cours.

Nous revendiquons, pour permettre la construction de parcours professionnels riches et diversifiés, que la mobilité et l’essaimage restent un choix des intéressés.

Les règles qui régissent cette mobilité doivent être encore améliorées, en particulier à l’interministériel et à l’inter-fonctions publiques.

Il est ainsi fondamental que la position d’activité devienne la règle de droit commun dans tous les services et établissements publics de l’Etat, que le détachement soit rendu possible dès la première affectation, et que la dogmatique règle des « 3 ans sur le premier poste » soit abolie.

Pourquoi revendiquer un nouveau statut ?

Si les avancées obtenues par le décret statutaire de 2005 ont été conséquentes, elles n’en restent pas moins à conforter.

En plus des améliorations de rémunérations et de progression de carrière, la revendication statutaire portée par le SNITPECT vise à ancrer le positionnement du corps des ingénieurs des TPE à TOUS les niveaux de fonctions en inter-fonctions publiques. Sujet d’autant plus fondamental aujourd’hui où les organigrammes se resserrent et où la concurrence entre corps est de plus en plus âpre.

On peut être tenté de penser que, justement, le moment est mal choisi pour porter des revendications catégorielles. Pourtant un statut offrant à tous de réelles perspectives de carrières est tout aussi important que des services où exercer.

Sans ce statut à trois grades, les ingénieurs des TPE pourraient se trouver bloqués pour très longtemps par un plafond de verre, quelle que soit la fonction publique où ils exerceront…

Une analyse plus détaillée de ce sujet peut être téléchargée : Pourquoi engager une nouvelle réforme ?

Un 3ème grade qui bénéficie à tous

Les avancées statutaires gagnées en 2005 par le SNITPECT ont permis de conforter le positionnement du corps des ingénieurs des TPE à tous les niveaux de fonctions, à l’inter-fonctions publiques et à l’interministériel, d’améliorer le reclassement des techniciens supérieurs et des contrôleurs recrutés par la liste d’aptitude, l’examen professionnel et le concours ...


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Lever le tabou de la fusion

Dans le contexte des réformes de la fonction publique, la réduction du nombre de corps d’ingénieurs au MEEDDAT comme dans les autres ministères est un sujet d’actualité, quoique complexe. La fusion des ingénieurs des ponts et chaussées et des ingénieurs du génie rural, des eaux et des forêts, s’achève. Au sein des services du MEEDDAT, les ingénieurs des TPE, les in ...


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Renforcer les différents modes de recutement

Avec le statut 2005, le SNITPECT a obtenu une nouvelle répartition des modes de recrutement. Dans le cadre de l’accès à la catégorie A, le SNITPECT a permis l’accès du corps des contrôleurs à la liste d’aptitude, dont le volume a été significativement augmenté. Pour le recrutement sur titres, nous avons obtenu qu’il satisfasse aux besoins en compétences scientifiq ...


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Pour une gestion prévisionnelle des recrutements

A l’heure du Grenelle de l’environnement, que les ingénieurs des TPE n’ont pas attendu pour faire du développement durable, il n’en demeure pas moins que les besoins en formation initiale sur l’ensemble des champs d’activité du MEEDDAT se sont accrus compte tenu des priorités gouvernementales. Faute d’anticipation par manque de vision, de coordination, et de décis ...


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La souffrance au travail

Le SNITPECT a interpellé l’administration en 2007 sur le malaise des cadres dans sa déclaration « Subir ou souffrir n’a jamais valorisé personne ! pas même les cadres » et en 2008 dans un rapport d’alerte sur la dégradation des conditions de travail et d’exercice.

Les situations de souffrance au travail apparaissent hélas toujours plus nombreuses au fil des CAP.

Réorganisations successives incessantes et souvent incohérentes, baisse continue des effectifs, multiplication des intérims, accroissement des plans de charge, absence de stratégie, manque de reconnaissance etc.

Ce climat délétère est insupportable.

Obtenons de faire cesser les perpétuelles restructurations, de retrouver du sens et de la lisibilité dans l’action, de stabiliser les équipes et les effectifs pour une mise en œuvre sereine et efficace des politiques publiques.

Taillables et corvéables ? Non, merci !

Augmentation des plans de charge, réduction incessante des effectifs, multiplication des réunions, accroissement des intérims, l’ingénieur(e) des TPE voit ses responsabilités s’accroître, son temps de travail s’allonger apparemment sans aucune limite. Or, quoi qu’en disent les mythes, les ingénieurs des TPE sont des agents comme les autres. Ils ont besoin et ils reven ...


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Le positionnement du groupe des ITPE : quelles orientations?

Le SNITPECT a toujours agi pour la compétence collective du groupe des ingénieurs des TPE.

Face à l’évolution de notre environnement professionnel, nous avons toujours œuvré pour l’évolution du positionnement du groupe et de nos maisons d’emplois, ainsi que pour créer de nouveaux espaces où les ingénieurs TPE peuvent légitimement occuper des emplois répondant à leurs aspirations et leurs compétences.

Pour poursuivre dans cette voie légitime et fondamentale, obtenons le développement de l’essaimage dans d’autres structures et également à l’international.

Exigeons l’accès à tous les métiers d’ingénieur dans les champs du développement et de l’aménagement durables.

Obtenons une note d’orientation sur le corps des ingénieurs des TPE traitant du positionnement, des métiers, des fonctions et des parcours professionnels.

Les carrières scientiques et techniques

Le SNITPECT a toujours œuvré pour la valorisation des carrières scientifiques et techniques afin de créer une ingénierie de l’Etat de haut niveau.

Nous avons obtenu que le réseau scientifique et technique soit conforté avec la création du MEEDDAT comme outil au service de la mise en œuvre des politiques publiques partagées en l’Etat et les collectivités territoriales.

Valoriser les carrières scientifiques et techniques, c’est permettre aux ingénieurs des TPE de s’investir dans la recherche ou d’approfondir un domaine d’intervention qui correspond à leurs aspirations professionnelles.

Nous revendiquons la possibilité de construire des carrières de spécialistes, d’experts, mais aussi de généralistes au sein du RST.

Etoffé et enrichi par de nouvelles structures, le RST du MEEDDAT doit permettre de nouveaux échanges, l’enrichissement collectif et ouvrir encore notre espace professionnel.

Il est donc fondamental d’obtenir une véritable réflexion sur la valorisation des parcours scientifiques et techniques de haut niveau, et en particulier sur le fonctionnement des comités de domaines.
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Une analyse sur ce sujet peut être téléchargée ci-contre à gauche.

Ouvrir l’espace de nos métiers

Pour répondre à leur curiosité, à leur désir d’investir des métiers et des environnements professionnels différents de ceux auxquels ils sont préparés en formation initiale, nous nous battons en CAP pour que les ingénieurs des TPE puissent construire, développer et exercer des compétences chez tous les employeurs de la sphère publique comme du privé, par la voie du détachement, de la mise à disposition, de la disponibilité.

Dans un environnement en plein bouleversement tant par la restructuration des services que par la tension du marché du travail, nos parcours professionnels ne s’effectueront plus exclusivement au sein de l’Etat.

Pour continuer à investir de nouveaux espaces professionnels dans les futures directions départementales interministérielles (DDI), dans une interministérialité grandissante et en inter fonctions publiques, les élus à la CAP et le SNITPECT doivent œuvrer pour faciliter ces passerelles, cette mobilité, en particulier en obtenant la mise en œuvre de la position normale d’activité (PNA) au sein de tous les ministères, et l’amélioration des conditions de détachement, de mise à disposition et d’octroi d’une disponibilité.

Gérer, valoriser et reconnaître les parcours à l’essaimage

Dans la charte de gestion, les élus à la CAP ont gagné un réel droit à l’essaimage. Il reste des blocages comme la possibilité d’être détaché en sortie d’Ecole ou encore l’obtention d’une disponibilité en fin de premier poste.

Nous avons également obtenu que les postes à l’essaimage, quelque soit l’employeur, s’inscrivent pleinement dans les parcours professionnels et soient valorisés lors de la promotion. Au fur et à mesure des CAP « promotions », nous exigeons de l’administration une meilleure reconnaissance et une valorisation de l’essaimage.

La voie du progrès est ouverte mais il faut aller plus loin, plus haut, plus fort. Réclamons de l’administration une préparation à l’essaimage des ingénieurs des TPE, un conseil amont approfondi pour s’assurer des enjeux et du positionnement des postes d’accueil, et également un suivi individuel de chaque ingénieur, en lien avec sa structure d’emploi, pour avoir une évaluation annuelle qualitative permettant de valoriser le poste pour la promotion et également pour détecter les situations difficiles.

Il faut également obtenir pour les ingénieurs des TPE en position de détachement, les mêmes droits pour la promotion et la mobilité qu’à l’Etat.

Gérer, valoriser et reconnaître les parcours à l’essaimage

Dans la charte de gestion, les élus à la CAP ont gagné un réel droit à l’essaimage. Il reste des blocages comme la possibilité d’être détaché en sortie d’Ecole ou encore l’obtention d’une disponibilité en fin de premier poste.

Nous avons également obtenu que les postes à l’essaimage, quelque soit l’employeur, s’inscrivent pleinement dans les parcours professionnels et soient valorisés lors de la promotion. Au fur et à mesure des CAP « promotions », nous exigeons de l’administration une meilleure reconnaissance et une valorisation de l’essaimage.

La voie du progrès est ouverte mais il faut aller plus loin, plus haut, plus fort. Réclamons de l’administration une préparation à l’essaimage des ingénieurs des TPE, un conseil amont approfondi pour s’assurer des enjeux et du positionnement des postes d’accueil, et également un suivi individuel de chaque ingénieur, en lien avec sa structure d’emploi, pour avoir une évaluation annuelle qualitative permettant de valoriser le poste pour la promotion et également pour détecter les situations difficiles.

Il faut également obtenir pour les ingénieurs des TPE en position de détachement, les mêmes droits pour la promotion et la mobilité qu’à l’Etat.